dimanche 20 décembre 2015


Une noisette, une auteure

 

Isabelle Horlans



(Crédit photo : C à vous - France5)



Le génocide rwandais, la chute du Mur de Berlin. Elle y était. Reporter au cœur des événements, Isabelle Horlans est aussi et avant-tout une journaliste judiciaire, les prétoires n’ont plus de secrets pour elle.

Un jour, un soir, Isabelle Horlans, a pris la plume, pour raconter. Raconter ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu. Sans jamais juger, ce n’est pas son rôle, elle en a parfaitement conscience. Par son écriture, elle nous fait découvrir des faits que l’on ignore, parfois, souvent, et nous amène à diverses réflexions.

Le 12 janvier prochain sortira un livre co-écrit avec sa collègue Valérie de Senneville : "Les grands fauves du barreau" aux éditions Calman-Lévy. L’occasion de revenir sur les trois ouvrages principaux de cette auteure aux multiples talents.


Les diaboliques d’Urcel – Editions J'ai Lu /  Scènes de Crimes – 2007

Le titre rappelle le film de Georges Clouzeau. La teneur est identique, cet ouvrage se lisant comme un roman avec une réalité qui dépasse la fiction.

Le mari de Ginette Daussy a été assassiné. L’épouse, comme la fille Paula qui adorait son père, semblent bouleversées. Rapidement, le procureur classe l’affaire sans suite. Mais, mais, l’un des assureurs de la victime va tout faire pour que l’histoire rebondisse. C’est le début de la course à la vérité sur fond de découvertes machiavéliques.
 

Les Sanguinaires – Editions Denoël – 2014

L’île de Beauté. Dans le Golfe d’Ajaccio, l’archipel des Sanguinaires, un lieu où le passé est chargé de mystère, un lieu baigné par cette lumière pourpre qui semble parfois ensanglanter ce paysage mirifique.

C’est l’un des cadres où se déroule une partie de ce thriller aux rebondissements multiples. L’héroïne s’appelle Jeanne, une journaliste de terrain, solide comme un roc mais qui va se retrouver mêlée à une affaire politico-judiciaire à faire frémir les plus aguerris. Récit tellement haletant qu’on ne peut décrocher même si parfois on est à bout de souffle. Au fil des pages, on ne peut que ressentir une grande compassion pour Jeanne, cette amoureuse, cette battante qui devra lutter en sortant ses griffes tout en surmontant ses peines.

L’amour (fou) pour un criminel – Editions du Cherche-Midi – 2015

L’amour n’est pas qu’enfant de bohème, il peut-être aussi source de folies.

Des femmes, jeunes ou plus âgées. La majorité d’entre elles ont une vie de famille, une situation, de l’argent. Mais il leur manque quelque chose... l’amour. Soudainement ou progressivement, elles vont devenir amoureuses... de criminels. La plupart vont essayer de nouer une relation intense sans jamais les avoir rencontrés, simplement à la lecture des journaux ou via les reportages télévisés.

C’est ce phénomène, qui ne date pas d’aujourd’hui (Landru avait reçu de nombreuses demandes en mariage) mais qui reste peu connu, qu’Isabelle Horlans va narrer, après des mois et des mois d’enquête. Elle restitue, selon les circonstances, les divers cas rencontrés et essaie d’analyser ces parcours atypiques où l’on aime à perdre la raison.

Sur ce dernier opus, retrouvez l’interview d’Isabelle Horlans ici

 


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